Mettre en place la coopérance

Volonté de la direction, la Coopérance peut être implantée dans l’organisation par module. Il ne s’agit pas de modifier tout, tout de
suite. Un travail de fond est nécessaire pour identifier les actions à
mener, valider les choix et priorités avec la Direction, former les
individus et les équipes, réguler les dysfonctionnements potentiels
et amener à l’atteinte des objectifs.

Un gros travail avec la direction de l’organisation est nécessaire :

  • Pratiquer cette révolution intellectuelle de l’humain au « centre »
  • Travailler sur le sens de l’organisation et de ses valeurs
  • Réaliser un changement radical dans le mode de management
  • Revoir complètement le fonctionnement des processus internes
  • Redonner de la responsabilité et de l’autonomie aux équipes
  • Revoir les espaces de communications (rythme et contenu des séances)
  • Nouer un lien de partenariat avec son environnement micro-économique
  • Développer une politique active et sincère de développement durable
  • S’inspirer d’une politique active de « bonheur au travail »

De la formation, des séances de travail sont nécessaires pour aboutir à une mise en place en douceur dans l’entreprise. Il ne s’agit pas de vouloir aller vite. La direction doit s’approprier et vivre la coopérance, mais il en est de même des équipes et les individus.

Le temps est un allié pour permettre cette révolution culturelle. C’est un processus et un gage de succès. L’action doit se faire sur plusieurs sessions et les interventions suffisamment étudiées sur la durée pour permettre réflexion et imprégnation des équipes et collaborateurs :Des séminaires sur plusieurs jours

  • Des travaux de groupe
  • Des mises en situations et des jeux de rôle
  • Des résolutions de problème avec des solutions concrètes
  • Des réflexions et mesures personnelles
  • Des projets communs d’équipe
  • Un fil rouge de la démarche

Le collaborateur est un acteur majeur de la coopérance.

Le responsabiliser et l’amener à de l’autonomie, le rendre plus productif et motivé, implique pour lui aussi une remise en question et un changement notoire de ses habitudes.

L’organisation de l’entreprise et les méthodes de management seront totalement revisitées pour faciliter cette transition de responsabilisation. Une nouvelle culture entrepreneuriale est à l’œuvre.

La communication, les canaux de communication sont transformés, inversion de la prise de décision, sans oublier les plannings horaires et planning de vacances. Pas de responsabilisation si la décision n’est pas transférée aux équipes et aux collaborateurs !

L’environnement de travail est aussi à penser différemment. Les espaces de travail, le télétravail, l’ameublement, les moments de détente et de partage totalement à dépoussiérer et à dynamiser !

Le sens redonné et l’humain au centre comme programme principal, permet à l’entreprise de compter sur des collaborateurs et cadres plus performants et motivés dans leur quotidien et de s’inscrire dans une dimension entrepreneuriale et socialement responsable.