Mettre en place la coopérance en entreprise est une affaire à prendre sous différents aspects. Un des premiers axes à travailler et à développer est celui du collaborateur. Pourquoi éparpiller son énergie dans des actions qui ne sont pas au cœur de la valeur ajoutée de l’organisation. Le collaborateur est l’acteur de cette valeur ajoutée. Centrer son action sur ce dernier est essentiel. Quelques questions de fond sont à se poser en tant que manager ou chef d’entreprise pour débuter une démarche de coopérance. Quelle culture du collaborateur l’entreprise communique-t-elle? N’est-ce qu’une relation contractuelle et hiérarchique, encadrée par des règlements et des processus? Quel type de management est véhiculé au quotidien ? Que dire de la possibilité de se former en continue pour l’employé? Comment est gérée la politique et l’échelle des salaires, voire de l’intéressement? Quelle place pour la promotion et l’évolution verticale dans l’organisation? Quelle analyse est faite du poste ou des conditions de travail du salarié? Quelles relations sont tissées -ou non!- entre les équipes de travail? Quelle place pour l’autonomie, l’initiative et la créativité du collaborateur? Et, la responsabilité de l’employé est-elle activement développée? Quelle vision, moi en tant que patron ou manager, j’ai de mes employés? Questions de fond, question sans fond, dirons les esprits critiques… Mais, ces questions sont celles du quotidien, de l’opérationnel. L’important est d’être en capacité de créer, cette fois-ci en tant que manager, de la vraie valeur ajoutée à l’équipe, au collaborateur, en apportant des mesures adaptées et concrètes dans le sens de la coopérance.   Gérald Dehan Coach et consultant en entreprise