Que de personnes « coach » de nos jours!

Coach de vie, coach de beauté, coach sportif, coach en entreprise… Comment m’y retrouver, moi cadre d’entreprise ou simple particulier? Il est clair que la notion de coach provient du monde sportif. Le coach entraîne une équipe, un champion en vue d’un résultat. Il fait référence dans la discipline en question et a de la capacité à mobiliser et à motiver son ou ses joueurs.

Le monde de l’entreprise s’est approprié cette terminologie. D’ailleurs beaucoup de champions sportifs et d’entraîneurs interviennent en entreprise pour insuffler cette dynamique, cette mobilisation, cette énergie tendue vers un but, la réussite. Pourtant la comparaison avec le coach en entreprise s’arrête là…

Le coach n’est pas un expert du problème posé par son client. Il n’a pas de solution pour son client, ni de conseil avisé. Il est par contre responsable que son client trouve ses solutions. Il est garant d’un cadre, le temps, la méthode et de la confidentialité. Il est influent et bienveillant. Le coach ne s’arrête pas au problème, il oriente son client sur ses solutions. Le pourquoi du problème est banni. Le client est invité à se questionner sur ses succès du passé et de ses capacités de réussite dans l’avenir. Le coach aide le coaché à clarifier son objectif et à permettre l’émergence de mesures concrètes et contextualisées. Le coach n’a pas d’attente particulière envers son client, sauf de le faire travailler et réfléchir sur ses propres ressorts personnels. Le coach recherche l’efficacité. Par conséquent, peu de séances pour des résultats immédiats ou proches dans le temps.

Très bien, mais comment je choisis mon coach et pour quoi faire?

Tout d’abord, l’intervention d’un coach est nécessaire pour répondre à des problèmes dont le coaché est le seul propriétaire. Il n’est pas dépendant d’une tierce personne pour prendre des mesures et des décisions. Il est fondamental aussi que le demandeur du coaching soit acteur de sa demande. Il est porteur d’une problématique dont il a conscience. Il a en outre la volonté et l’envie de changer. Si, l’un de ces trois ingrédients manque, le coach n’entrera pas en matière. Pour finir, la relation entre le coach et le coaché doit être sereine et remplie de confiance mutuelle.

Le choix du « bon » coach est important. Des questions sur le cursus de formation du coach et l’institut qui l’a formé sont essentielles. La relation entre le coach et le client doit être limpide et stimulante. Le coach est aidant mais en aucun cas dans le jugement et surtout pas un sauveur. Alors bon choix et bon coaching!

 

Gérald Dehan
Coach et consultant